
Une dernière offensive hivernale est venue frapper à nos portes. On avait déjà ressorti les débardeurs et les transats pour profiter des douceurs printanières. Imaginez ce choc ! Passer en une semaine de 25 degrés à des températures négatives. Nous sommes bien chanceux de pourvoir échapper à cette vague de froid en nous réfugiant dans nos demeures. Mais la nature réveillée n’a pas eu ce privilège de pouvoir augmenter le thermostat. Beaucoup de bourgeons ne s’en remettront pas. Je pense aux agriculteurs impuissants devant leur terre gelées ou à ces vignerons enflammant leurs allées de vignes pour éviter de perdre leur future récolte.
J’ai vu de splendides images d’une bataille de deux saisons. D’un côté les arbres recouverts de neiges à l’ombre d’un soleil qui éclairait le cerisier et ses fleurs roses de l’autre côté du jardin. J’aime ce cycle, j’aime la férocité de l’hiver face à une bataille qu’il sait d’avance perdue.
Mes semis ont le luxe de bénéficier de la chaleur du salon. N’ayant pas de serre ou d’endroit pour eux au jardin, ils partagent mon quotidien. Je peux à tout instant vérifier leur croissance du coin de l’œil. Pourtant, je les ai senti ralentir, eux aussi, comme si après avoir donné leur maximum pour sortir de terre, ils s’accordaient une petite sieste en attendant que le soleil brille de nouveau. J’attends moi aussi que la grisaille face place à une météo plus lumineuse. J’attends surtout une éclaircie dans cette pandémie qui régule le monde depuis plus d’un an. J’ai fêté mon deuxième anniversaire sous l’ère Covid-19, trente ans. Si j’essaie de lever les barrières que je m’étais imposées, je ne peux contrôler les frontières, l’ouverture des lieux culturels et des terrasses où je donnerais n’importe quoi pour partager un verre de vin avec des amis ou lire un bouquin.

Ma bataille contre les moucherons de terreau
Je vous parlais de mon aventures avec les sciarides. Je pense pouvoir affirmer que le me suis débarrassée de ces indésirables même si je reste à l’affut du moindre mouvement d’ailes. On m’avait conseillé les nématodes mais les quantités vendues en commerces sont beaucoup trop importantes. En guise de plan B, j’ai opté pour une couche de sable de rivière au dessus de mes pots à semis. Ainsi, les moucherons ne peuvent entrer dans la terre pour pondre leurs œufs. J’ai aussi utilisé des huiles essentielles en guise de répulsif : citron et orange dans mon brumisateur ( 5 goutes de chaque dans 1L d’eau). Enfin même si ce n’est pas ce qui se fait de plus esthétique, j’ai accroché sur mes étagères à semis, des bandes jaunes collantes. C’est moche, mais ça fait bien le travail en attirant les mouches en vies et en les piégeant.
Le temps me manque pour écrire. Mon chat a eu quelques mésaventures. J’espère que les prochaines semaines seront plus calmes.
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